De nos jours, le web social fait partie de presque tous les domaines d’activité de la vie pratique : économie, sociologie, informatique, environnement, sciences et technologie, littérature, …. Il est encore plus présent en informatique domaine dans lequel j’évolue et objet de ce rapport bilan. Dans le domaine, nous constatons que plusieurs entreprises et particuliers ont tenté leur chance dans le web social et nous assistons à un développement fulgurant du phénomène.
Commencé vers les années 2000, le web social et ses communautés ou groupes sociaux ont permis de mettre en place à travers le monde entier des forums et des réseaux de professionnels en informatique dans lesquels ils échangent et travaillent sur des projets informatiques au grand bénéfice du public. La notion de distance n’a plus aucun sens et le monde est devenu un petit village planétaire. Ces personnes, souvent des as en informatique, se sont connectés en réseaux leur permettant de voir d’autres pratiques informatiques sous d’autres cieux, d’autres styles de programmation et de développement. C’est ainsi que nous avons assisté à la création et à la gratuité de plusieurs logiciels utilitaires au grand bénéfice du public à l’exemple de Linux et de ses différentes versions qui sont des systèmes d’exploitation gratuits car open source. Nous avons aussi Open Office qui est une suite bureautique également open source. Tant d’autres freeware ont vu le jour grâce à cette collaboration tels que des logiciels de comptabilité en ligne, des logiciels de gestion d’association en ligne, des coquilles de sites web génériques statiques et dynamiques, …. Ce fût une contribution extraordinaire et très enrichissante du web social à la connaissance collective non seulement en informatique mais aussi pour de l’humanité en général. L’usage de l’Internet, du web social et de ses applications devenait plus démocratique car accessible à tous et à toutes. Grâce au web social, l’informatique n’est plus l’apanage des seuls informaticiens ni des seuls Universités et grands centres informatiques!
En outre, aujourd’hui, en génie logiciel, avant d’entreprendre le développement de n’importe quelle nouvelle application on fait d’abord des recherches sur le web pour voir si quelqu’un d’autre ou une autre communauté n’avait pas déjà traité du sujet. C’est ainsi que beaucoup de codes fonctionnels existant et de surcroît bien documentés sont réutilisés dans des applications ou tout simplement paramétrés pour les adapter aux besoins spécifiques des utilisateurs car il ne sert à rien de vouloir réinventer la roue, elle existe déjà. Avec ce processus, nous pouvons même parler de recyclage de codes grâce au web social. Oui, le e-recyclage suis-je tenter de dire! Ce processus a aussi largement contribué à baisser les coûts de développement.
Nous demeurons convaincu que les communautés d’intérêt pour le développement de telle ou telle application ont de beaux jours devant elles pour les cinq et vingt prochaines années car la collaboration est simple, sincère, franche et habituellement sans but lucratif. Le medium utilisé est essentiellement l’Internet et les outils du web social.
Des outils célèbres comme facebook, Twitter, youtube, les RSS, les blogs et forums de discussion ont complètement démocratisé l’usage du web social et ont permis de multiplier les sources d’information et de collaboration. Nous pouvons recevoir quantité d’informations importantes et utiles en temps réel sous différents formats : textes, photo, vidéo, ….. De nos jours, qui n’a pas un compte facebook ou bien un compte Twiter en Amérique du Nord. Qui ne consulte pas Youtube ? L’usage du web social devient, incontestablement, presque la première source d’information tant scientifique, technique, politique, social et culturel.
Le web social devient cet espace de collaboration fructueuse par excellence non seulement entre spécialistes mais aussi entre citoyens et autres entreprises. Quel politicien n’a pas sa page facebook ou son blog le permettant de s’exprimer et de donner son avis sur les grands sujets de l’heure. N’utilise –t- il pas aussi les medias sociaux lors des campagnes ? Le web social n’est –t- il pas aussi utilisé pour faire la promotion des marques commerciales et des jeux ? La plupart des journalistes vedettes n’ont –t- ils pas aussi leur propre blog ?
Cependant chaque médaille, si brillante soit –t- elle, a son revers. Il s’agit des dangers du web social et il convient de signaler certains notamment le vol d’identité, la cybercriminalité, … De bons sites dignes d’intérêts coexistent sur la toile avec des sites de personnes souvent malintentionnées. Il faut être très prudent.
Mais dans tous les cas, avec la tendance qui se dessine et eu égard au nombre grandissant d’utilisateurs du web social, nous pouvons dire que dans 1 an chacun fera partie au moins d’un réseau social en ligne. Que dans 5 ans chacun aura une identité unique sur le web (OpenID). Si cette tendance se maintient dans 20 ans chaque citoyen, en tout cas d’Amérique du Nord, aura son propre page d’accueil lorsqu’il se connectera à l’Internet grâce aux signets, aux RSS,…. Cette page d’accueil sera composée de l’ensemble de ses favoris qu’il pourra modifier et partager à souhait conformément à l’esprit du web social.
